Le temps est couvert, menaçant, mais nous allons passer une bonne journée au coin du feu.
Le but de cette journée comme l'a écrit Gwénolé " c'est pour se créer un stock d'oules à cuire lors d'une prochaine cuisson, et d'être dans les "conditions" d'un potier médiéval (enfin presque)".
9 heure : Sur la grande table 10 planchettes attendent leur pain d'argile calibré et numéroté (c'est du sérieux) A chaque pot son pain d'argile.
9h15 : Préparation des fonds.
10h05 : Les fonds sont prêt et mis à sécher au coin du feu :
10h40 : Les dix bases sont terminées toujours en protégeant par du plastique les bords qui doivent rester humides pour recevoir les colombins.
D'un geste expert le premier colombin est prélevé puis aplatit au galet en commençant par le centre vers les exterminées, puis l'anneau ainsi formé s'ajuste sur la base et les petits doigts agiles font le reste.
Attention de ne pas se tromper de terre Gwénolé l'a dit" IL ne se dispersera pas ".
D'après Gwénolé le travail est fait au 3/4 ,les pots vont sécher durant le repas.
Panique en cuisine : Il devait y avoir une mayonnaise faite maison, mais notre TOP CHEF GERARD eut quelques problèmes (non hormonaux) pour réaliser cette liaison à l'oeuf.
Au bout de trois tentatives, 6 oeufs, 1 pot de moutarde, 1/2 litre d'huile d'olive la mayonnaise ne prenait toujours pas, Gérard était désolé, mais l'huile était gelée (un petit conseil culinaire en passant pour réussir une mayo les ingrédients doivent tous être a la même température)!
Finalement Benedicta et Amora nous permirent d'accompagner les crevettes "picanntes" bulots et pommes de terre, un festin de potiers.
Le repas se termine vers 14 h et les troisièmes colombins sont montés sur un air de flamenco.
Et tout s'enchaîne, Gwénolé frappe, tapote, étale, façonne les colombins.
Les pots prennent forme, cette belle argile, luisante brillante, ocre clair, qui sous les doigts prend cette consistance souple ,merveilleusement sensuelle ,d'ailleurs voilà plus de dix minutes que Gwénolé tapotte le pot n°10...
Un pot trop prêt du feu !!!!!!!,ça craquelle pas de panique les choses sont prise en main.
José se sent "frustreé" il voudrait lui aussi tapoter, mais c'est une étape cruciale, délicate, ou tout le doigté est nécessaire pour sentir la terre réagir sous la pression qui doit-être dosée pour amener la terre là ou l'on veux et créer une forme parfaite(si possible).
17h30 : Fin de montage des oules, séchage, il faut poser les cols.
Passage important, le façonnage de la lèvre, d'un geste le col prend forme, affiné, sculpté, nivelé, un petit coup de tournassage pour lisser le bord et le tour et joué.
Mais se n'est que le premier de dix il est 18h15 je lève le camp il en reste neuf a finir Bon courage!!!
Colette C.
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